Au programme :
Morceaux tirés du nouveau CD “GENERATIONS”, lancé au mois de septembre 2022.
Durée du concert avec l’entracte : 1h30
Steve Turre Sextet
« Sans esprit, la musique n’est que des notes. »
Le grand retour du swing.
Steve Turre est un monstre ! Génial tromboniste mais aussi souffleur de conche… Une carrière hors norme commencée avec Ray Charles puis les Jazz Messengers d’Art Blakey, et invités par les plus grands : Dizzy Gillespie, McCoy Tyner, JJ Johnson, Herbie Hancock, Lester Bowie, Tito Puente, Horace Silver, ainsi que Chucho Valdés que nous retrouverons dans notre saison au mois de mai 2023.
Membre du Saturday Night Live Band depuis trois décennies, son talent s’exprime aux frontières du jazz, du big band, du latin jazz et du R&B funk, accompagnant B.B. King et de grands noms du rock : Van Morrison, Santana et les Eurythmics.
Il y a déjà quelques temps que Steve n’est pas revenu en Suisse. Cette tournée coïncide avec la sortie de son 21ème album : « Generations » chez le lable Smoke Sessions. Un grand tour durant lequel Steve Turre rend hommage aux grands noms qui ont fait le jazz et aux nouveaux arrivés qui revitalisent et régénèrent le répertoire.
Cool jazz au grand swing !!!
Steve Turre
Né de parents mexicano-américains, tromboniste virtuose et joueur de coquillage (conque), favori des lecteurs et des critiques dans JazzTimes, Downbeat et Jazziz, le californien Steve Turre est également connu en tant que compositeur, arrangeur, chef d’orchestre et professeur et est membre du Saturday Night Live Band depuis trois décennies. Son talent s’exprime aux frontières du jazz, du swing, du latin jazz et du R&B funk.
Au cours de son enfance dans la baie de San Francisco, il se nourrit de mariachi, de blues et de jazz. Pendant ses études à l’université d’Etat de Sacramento, il rejoint le groupe de salsa Escovedo Brothers. Il commence sa carrière de musicien de jazz en 1966 aux côtés de Rahsaan Roland Kirk dans le fameux club The Jazz Workshop à San Francisco où il a “été fortement influencé par la force vitale et la rythmique de ces musiciens”. Il collabore avec les jazzmen les plus progressistes : Archie Shepp, Pharaoh Sanders, McCoy Tyner, Cedar Walton, Dexter Gordon, Dizzy Gillespie, Lester Bowie et Woody Shaw. Toujours en quête de nouveaux défis, il joue aussi avec B.B. King, Lou Rawls ou Gladys Knight et de grands noms du rock tels que Van Morrison, Santana et les Eurythmics. Fidèle à ses racines, il revient régulièrement au Latin Jazz aux côtés de Tito Puente, Mongo Santamaria, Celia Cruz, Manny O’Quendo, Oscar Deleon. La notoriété lui échoit en 1972, lors de sa tournée mondiale aux côtés de la légende du Rhythm & Blues : Ray Charles.
Entre son remarquable premier album Viewpoint (1987) et son récent Generations (Smoke Sessions Recordings 2022) une vingtaine d’albums voient le jour. L’ensemble de son travail est récompensé par un prestigieux Jazz Journalist Award.
Bien que considéré comme l’un des plus éminents musiciens de sa génération, Turre reste humble et sa pratique évoque celle d’un maître artisan. « J’ai toujours pensé que la musique était un don », déclare-t-il, en expliquant sa philosophie de la musique en général. « Votre force vitale traverse votre instrument pour créer une vibration apaisante. En ce sens, le rôle du musicien ressemble à celui du médecin : plus il donnera de lui-même, meilleurs seront les effets sur le public. La musique joue un rôle primordial dans chaque culture. Le jazz puise son inspiration à des sources très variées. Pour moi, c’est la première musique du monde”.
Joueur de conque
C’est lors d’une escale familiale à Mexico que lui sera révélé son lien avec la culture aztèque et en particulier la pratique du coquillage, joué par ces ancêtres. Bien que déjà initié par Rahsann Roland Kirk, cette prise de conscience déchaîne sa passion et donne naissance au groupe “Shell Choir” ou Sanctified Shells.
Tandis que son catalogue s’enrichit d’œuvres conceptuelles uniques, Steve Turre poursuit son chemin. Sa musique, imprégnée des fondamentaux du blues, du swing, du rythme et de la vibration empathique, résonne dans un grand Tout. « J’ai appris beaucoup des musiciens avec lesquels j’ai travaillé. Dizzy accordait une grande importance au rythme. Vous pouvez faire vos devoirs, comprendre vos notes, mais si le rythme n’est pas bon… rien ne se passe”.
Turre est considéré comme l’un des maîtres du trombone. Le son à la fois puissant, fluide et expressif qu’il tire de son instrument est nourri des traditions classiques de Lawrence Brown et Vic Dickenson et inspiré par les géants tels que J.J. Johnson et Curtis Fulle. La poursuite de la transcendance a toujours été au cœur de la musique de Turre. Et si sa force singulière inspire aujourd’hui une nouvelle génération de musiciens, c’est qu’elle puise à la source des traditions ancestrales. « Bien que je sois inspiré par l’énergie, l’enthousiasme et les nouvelles perspectives des jeunes musiciens, j’ai acquis les connaissances les plus profondes des générations qui m’ont précédé. Je crois fermement que leur sagesse, et la compréhension intuitive de nos racines à la fois nous ancrent et vous poussent vers l’avant. Je tiens ça de Rahsaan.”
Orion Turre - batterie
Le batteur international Orion Turre s’est produit dans les meilleurs clubs et festivals de jazz aux États-Unis et a fait des tournées aux Pays-Bas, en Russie et dans les Caraïbes. Travaillant principalement comme batteur de jazz dans la région de New York, Orion partage la scène avec des grands noms du jazz tels que Ed Cherry, Buster Williams, James Carter, Russell Malone, Bruce Williams, Gerald Cannon, TK Blue, Christian Scott, Akua Dixon, Steve Turre.
Orion est aussi un arrangeur accompli et très recherché par des musiciens de tous les styles. Il commence à étudier à l’âge de 7ans. Après être passé au NJPAC, il traverse l’Atlantique pour continuer ses études au Prince Claus Conservatoire en Hollande, avec Ralph Peterson. Né dans une famille de musiciens, Orion a grandi entouré de référence. Sa mère, Akua Dixon, est une violoncelliste, compositrice et arrangeuse qui a travaillé avec des musiciens emblématiques tels que Duke Ellington, Max Roach, Aretha Franklin, James Brown,ou Lauren Hill et Busta Rhymes. Son père est le fameux tromboniste Steve Turre.
En parallèle aux concerts, Orion s’est imposé comme un éducateur de haut niveau, participant aux concerts éducatifs du Carnegie Hall et le Hip Hop Blues Project, Arts for Kids et Universal Temple of the Arts.
Davis Whitfield - piano
Davis Whitfield est un pianiste talentueux de la scène new-yorkaise. Fils de deux musiciens, Davis a été plongé dans la musique toute son enfance. Il s’intéresse à la guitare avant de passer au piano. Au lycée, il est le pianiste principal de l’ensemble de jazz local et est nommé en 2008, directeur adjoint du Jazz Standard Youth Orchestra, écrivant des arrangements et se produisant chaque semaine au Jazz Standard de New York. Il poursuit ses études au Berklee College of Music de Boston, où il a été récipiendaire de la bourse présidentielle – une grande distinction à Berklee. Depuis, il a fait des tournées aux États-Unis, en France et en Espagne avec le Felix Rossy Quintet. Il se produit et voyage également avec son père, le célèbre guitariste Mark Whitfield, ainsi qu’avec son frère Mark Whitfield, Jr. Influencé par McCoy Tyner et Thelonious Monk, Davis crée son propre chemin et sa propre voix au piano. Il maintient une résidence à Mezzrow dans le West Village et se produit avec divers artistes.
Wallace Roney Jr. - trompette
La musique a toujours fait partie du pedigree familial de Wallace. Son père étant le trompettiste de renommée mondiale Wallace Roney (Sr.), et sa mère, la pianiste renommée Geri Allen.
Ayant grandi dans une famille pleine de musique, il ne fallut pas longtemps avant que Wallace s’intéresse sérieusement à la trompette. Ses idoles comprenaient des géants de la trompette tels que Kenny Dorham, Miles Davis, Freddie Hubbard, Woody Shaw, Lee Morgan, etc. À 10 ans, après avoir montré un énorme intérêt pour l’instrument et une volonté d’étudier l’harmonie, son père lui a offert sa propre trompette.
Depuis lors, Wallace a partagé la scène et a recueilli l’approbation de nombreuses légendes telles que Chick Corea, Jimmy Heath, Jack DeJohnette et le regretté Ornette Coleman pour n’en nommer que quelques-uns. Wallace, diplômé du prestigieux Conservatoire de musique d’Oberlin, joue dans de nombreuses salles aux États-Unis et à l’étranger, et est un trompettiste recherché.
Ben Solomon - sax tenor
Remarqué dans le milieu, Ben Solomon a joué avec Chick Corea au Blue Note à New York pour le 75e anniversaire de Chick Corea lors de sa résidence au Blue Note.
En 2017, Ben étudie la composition au Berklee College of Music de Boston et termine aussi son baccalauréat. Il a continué à jouer dans les principaux clubs de Boston et de New York. En 2020, Solomon a publié « Chromatophores », un livre d’études de modulation pour saxophone. Il vit actuellement à New York où il travaille sur un album et un deuxième livre à paraître en 2022.
Dishan Harper - contrebasse
Dishan Harper étudie actuellement à la Georgia State University sous la direction de Robert Dixon. En plus de jouer dans les différents ensembles de l’université, il se produit aux côtés de son frère Terrance Harper (trompettiste) dans des clubs tels que Church Hill Grounds, le Velvet Note, Dante’s Down the Hatch et le Centre Schwartz de l’Université Emory.